L’écrivain (« l’Attraction universelle », « les Vivants et les Morts », « Notre part des ténèbres »...) et cinéaste (« la Voix de son maître », « Vive la Sociale ! », « Cher frangin »...) Gérard Mordillat ne baisse pas les bras. Envers et contre tous et contre la passivité ambiante, il continue d’appeler à la révolte. Et confirme que la littérature engagée n’exclut pas la romance. Ainsi de « Rouge dans la brume », où deux êtres que rien ne semblait devoir rapprocher vont se découvrir et s’aimer. Lui est ouvrier mécanicien dans une usine du Nord, elle est la DRH de l’entreprise où il travaille. Ils sont tous les deux mariés mais seuls malgré tout. La fermeture brutale de l’usine, qui laisse près de 400 travailleurs au chômage, unit leurs destins. Un récit au paroxysme avec des rebondissements imprévisibles et une alternance de scènes qui laissent peu de répit au lecteur.
Calmann-Lévy, 435 p., 21,90 euros.
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