Auteur rare mais percutant, Jeffrey Eugenides publie, après « Virgin Suicides » (1993, adapté au cinéma par Sofia Coppola en 1999) et « Middlesex » (prix Pulitzer de la Fiction en 2003), son troisième livre, « le Roman du mariage », qui est loin d’être une bluette.
Au début des années 1980, dans une université de Rhode Island, une jeune fille s’attache à rédiger un mémoire sur la question du mariage dans la littérature anglaise du XIXe siècle alors que la mode est au structuralisme. Madeleine aime Leonard, charismatique mais souffrant de tendances maniaco-dépressives, et est aimée par le très sérieux Mitchell, étudiant en théologie. Pour l’auteur, « ce n’est pas une comédie romantique, ce n’est pas du tout une comédie. Ce n’est pas non plus une reconstitution du triangle amoureux, c’est la découverte de la vie, des échecs, qui conduisent à être plus réaliste, à renoncer à certaines illusions amoureuses. »
Éditions de l’Olivier, 552 p., 24 euros.
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