Jazz
Fondés en 1956 par l’imprésario et producteur spécialisé dans le jazz Norman Granz, les disques Verve, ainsi que les autres maisons associées au groupe par la suite, ont toujours été à la pointe du développement du jazz, à la fois comme expression artistique américaine et comme puissance commerciale pendant plus d’un demi-siècle. Actuellement encore, le label poursuit sa politique de découverte de nouveaux talents, originaux, et ayant une certaine influence. Norman Granz, qui manageait la carrière d’Ella Fitzgerald, décida de la création de Verve principalement pour remettre sur le devant de la scène la chanteuse de jazz à la déjà longue carrière. L’imprésario était à l’origine des fameux Jazz At The Philharmonic, qui, à la fin des années 1940 et au début des années 1950, réunissaient sur scène, lors de fabuleuses et historiques jam-sessions, tout le gotha du jazz de l’époque. Il dirigeait les disques Clef et Norgran, dont les poulains s’appelaient Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Lester Young, Count Basie ou encore Stan Getz. Homme d’affaires avisé, le producteur n’a jamais négligé aucun support, y compris les singles (45 tours), qui touchaient un public plus large et plus populaire.
« Verve - The Sound of America - The Singles Collection » (Verve/Universal) est un coffret de 5 CD qui rassemble 100 singles, dont une vingtaine étaient indisponibles depuis plusieurs années. Cette boîte offre un voyage dans l’histoire de ce label influent à travers des titres et des succès comme « Mack The Knife », d’Ella Fitzgerald (1960), « The Girl From Ipanema », du tandem Getz-Gilberto, qui a obtenu un Grammy en 1964, « The Cat », de Jimmy Smith (1964), ou, plus récemment, « The Look of Love », interprété par Diana Krall (2001). Sans oublier certaines reprises et les autres artistes qui contribuèrent à la renommée du label. Une plongée dans les archives et dans l’histoire du jazz contemporain.
Musiciens d’avant-guerre
Fils des peintres Sonia et Robert Delaunay, Charles Delaunay, qui fut avec Hugues Panassié, en 1935, un des fondateurs du mensuel « Jazz Hot », crée en 1937 Swing, la première maison de disques spécialisée dans la musique de jazz en France. C’est à cette marque que l’on doit, entre autres, les enregistrements du Quintette du Hot Club de France du tandem Reinhardt-Grappelli. C’est aussi Swing qui accueillera les jazzmen américains de passage à Paris, puisque le premier à enregistrer pour le label sera le saxophoniste-ténor Coleman Hawkins (28 avril 1937). « Le label Swing - Premières années 1937-1939 » (Frémeaux & Associés) est un coffret (3 CD) qui revisite les fonts baptismaux du jazz enregistré dans l’Hexagone avant-guerre. À travers des musiciens moins emblématiques ou souvent méconnus car moins réédités, comme Dicky Wells (trompette), Teddy Weatherford, Garland Wilson et Herman Chittison (piano solo) et des Français comme Alix Combelle et Eddie Brunner (saxe), Pierre Allier (trompette) ou encore Gus Viseur (accordéon).
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série