« LA GUERRE des boutons », publié en 1912, a déjà fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques, dont celle, restée célèbre, d’Yves Robert en 1962, qu’on pourra revoir à partir du 12 octobre. Le producteur Marc Du Pontavice, relisant le roman qui était au programme de son fils au collège, a eu envie de recréer une nouvelle fois cette société des enfants, dont l’histoire ne se résume pas aux bagarres de deux bandes de villages rivaux, et a confié le scénario et la réalisation à Yann Samuell, auteur de « Jeux d’enfants » et de « l’Âge de raison ».
On sait que Thomas Langmann a, lui aussi, un peu plus tard, lancé son adaptation, par fidélité, dit-il, à son père, Claude Berri, qui avait été le producteur du film d’Yves Robert. Sa « Nouvelle Guerre des boutons », mise en scène par Christophe Barratier (« les Choristes »), sortira la semaine prochaine. L’action se situe pendant l’Occupation, avec, au centre de l’intrigue, une petite fille juive.
Yann Samuell a choisi lui, la fin des années 1950 et l’arrière-plan de la Guerre d’Algérie. Dans ce village du sud de la France (le film a été tourné dans le Limousin), la vie est rude et les parents ne se privent pas de corriger leurs enfants, quand ils rentrent dépenaillés et souvent meurtris de leurs expéditions contre les gamins du village voisin. Lebrac, le chef de la bande, se lève à l’aube pour exécuter les travaux de la ferme avant d’aller à l’école. L’instituteur est sévère mais sait fermer les yeux quand il faut et surtout parler d’indépendance et de liberté. Mais cette « Guerre des boutons » est avant tout une comédie familiale, qui fera rire les enfants, sourire leurs parents et fondre de nostalgie leurs grands-parents. C’est un joli film, plein de soleil, de joie de vivre, de chaleur humaine, mis en scène avec simplicité mais vivacité et qui donne à chaque personnage son ou ses moments. Les enfants, tous nouveaux venus au cinéma, récitent quelquefois un peu trop leur texte mais dans l’ensemble se glissent avec facilité dans leur rôle. Les adultes, Éric Elmosnino, Mathilde Seigner, Alain Chabat, Fred Testod, ne sont pas mal non plus.
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