L’HISTOIRE est de celle qu’adorent les Américains et que, confessons-le, nous aimons aussi. Celle d’une rédeption. Bad Blake, un chanteur de country, dont la gloire est derrière lui, ne contrôle plus sa vie, ni surtout sonj alcoolisme. Il fait des centaines de kilomètres pour aller chanter dans de tristes arrière-salles. La rencontre d’une jeune femme lumineuse (Maggie Gyllenhaal), elle-même blessée, va changer les choses.
Une histoire banale, donc, convenue même, adaptée d’un roman de Thomas Cobb et contée par Scott Cooper, acteur de seconds rôles et de séries, scénariste, qui signe sa première réalisation. « J’ai grandi avec cette musique, dit-il, j’ai vécu dans le même monde que Bad Blake. Je sentais que si je n’étais pas capable de faire ça, ayant grandi dans le Sud et baigné dans le country rock, c’est qu’il y avait un problème. »
La mise en scène ne pèche pas par excès d’imagination. Mais les mythologies des grands espaces américains et de la musique country sont toujours efficaces. Et surtout il y a Jeff Bridges, qui occupe l’image de tout son corps, épaissi, de son visage, ridé à plaisir, et de son talent. Impossible de lui résister, d’autant qu’il interprète lui-même les chansons. Bad Blake lui vaut son premier oscar (il avait déjà été nommé quatre fois) et, on l’espère, les grands-grands rôles qu’il mérite.
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