Pour enrayer le processus de désertification médicale, chaque candidat à la prochaine élection présidentielle a sa petite idée. Professionnalisation de la dernière année d'internat en échange d'exercice en zones sous-denses pour les uns, augmentation du nombre d'étudiants diplômés, lieux d'installation imposés aux juniors, développement de la télémédecine ou de la médecine salariée… Quant au chef de l'État - pas encore candidat - après le Cher, l'Allier, l'Aisne et le Nord, il est de nouveau en tournée régionale cette semaine sur le thème de la jeunesse, du service public, et... de la démographie médicale.
Les candidats à l'élection présidentielle ont-ils raison de faire du sujet une de leurs préoccupations en matière de santé ? Pour lutter contre la désertification médicale en font-ils assez ? Accordent-ils suffisamment de place dans leur programme à des solutions pour un meilleur équilibrage des campagnes et des grandes métropoles ? Quelles bonnes idées retenir des débats actuels ? Et quelles autres sont, selon vous, à proscrire ? À vous de débattre...
C’est vous qui le dites
« Les conseillers ordinaux nationaux ne représentent qu'eux-mêmes »
Une obligation d’aller sur les bancs de l’école pour exercer !
L’intuition remplace les faits dans le monde politique !
Quelles mesures pourraient sauver la santé ?