Une enquête réalisée par Le Généraliste sur son site en décembre avait pour but de connaître le pourcentage de praticiens ayant dû s’arrêter durant l’année écoulée.
Celle-ci a révélé que 25 % des praticiens ayant répondu (il est vrai que ce ne sont ceux qui votent ne sont pas nécessairement représentatifs) avaient dû suspendre leur activité professionnelle en 2018.
Cette étude passionnante doit nous conduire à poser certaines questions :
Quelles sont les pathologies responsables de ces arrêts (burn-out, infarctus, néoplasies…..) ? Quelle est la durée de ces arrêts ? Ces problèmes n’ont-ils pas eu des répercussions sur le quotidien de ces collègues (rémunération, crédits, gestion de la patientèle…) ? Il me semble fondamental de prendre en compte ces résultats édifiants pour que nos décideurs puissent réfléchir sur la nécessité de créer pour ces professionnels : un service de médecine du travail, avoir une communication plus claire pour la gestion des accidents du travail que gère la Sécurité Sociale……
Non ! Les médecins ne sont pas des robots. Ils peuvent souffrir des mêmes maux que leurs patients.
Malheureusement, leur santé est souvent négligée par la majeure partie de français.
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C’est ma santé : le retour de la tuberculose
C’est vous qui le dites
« Si on forme trop de médecins, ils seront smicards »
« Soigner sans blesser la planète », conforme au serment d’Hippocrate ?
Trop d’inégalités sociales en ce qui concerne les études médicales ?