L’intelligence artificielle renversera-t-elle en France le principe de précaution ? Dans un rapport du Think-tank Terra Nova, les auteurs alertent sur le danger de ne rien faire. « Il y a aussi un risque à ne pas agir et à être demain dépendant des technologies qui auraient été développées ailleurs et dans un cadre normatif et réglementaire qui ne nous conviendra pas nécessairement. » Face à cette vague déferlante, l’attentisme type IIIe République défendue par un Henri Queuille dans sa célèbre formule « Il n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. » n’est plus de mise. Même les professionnels ne sauraient réussir à la freiner. En tout état de cause, le pragmatisme, loin des grands principes épinglés à la boutonnière est ici indispensable. Tous les professionnels de santé ne seront toutefois pas impactés avec la même violence. Les pratiques des généralistes, notent les auteurs, seront moins modifiées par l’essor de l’intelligence artificielle que les médecins spécialistes. Les deux disciplines qui reposent sur l’image, les radiologues et les dermatologues, seront en revanche les plus déstabilisées dans un premier temps. En attendant l’annonce de ce grand chambardement, tous les experts ne sont pas convaincus de son imminence. « L’intelligence artificielle n’est pas mature dans la santé », estime dans un article paru sur le site en ligne de la tribune Laurent Stefani (Accenture technology France). Le rapport de Cédric Villani attendu dans les prochaines semaines devrait trancher ce débat.
Brève
Les radiologues et les dermatos bousculés par l’intelligence artificielle
Par
Publié le 14/12/2017
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail

visuel IA
Crédit photo : PASIEKA/SPL/PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive