La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a rejeté mardi la requête des parents de Vincent Lambert contre l'arrêt du Conseil d'État qui avait validé, la semaine dernière, la décision d'arrêter les soins de leur fils, dans un état végétatif depuis 10 ans.
La CEDH a « refusé les demandes de mesures provisoires qui lui ont été présentées, à savoir de suspendre l'exécution de l'arrêt du Conseil d’État du 24 avril 2019 et prononcer une interdiction de sortie du territoire de Vincent Lambert », a-t-elle annoncé dans un communiqué.
La fin d'une bataille de 6 ans
Après la validation de la décision médicale d'arrêter les soins par le Conseil d'État le 24 avril, les parents de Vincent Lambert ainsi que son demi-frère et une de ses sœurs, avaient saisi la CEDH et le Comité international de protection des droits des personnes handicapées (CIDPH) de l'ONU, ultimes recours d'une bataille judiciaire qui dure depuis plus de six ans.
Déjà saisie en 2015, la CEDH avait validé l'arrêt des soins dans un arrêt de grande chambre. « Si nous ne pouvons que déplorer cette décision de la CEDH qui condamne Vincent Lambert à mort pour la 5e fois, c'est de la Convention internationale des droits des personnes handicapées que nous attendons aujourd'hui et principalement que les droits de Vincent Lambert soient enfin défendus », ont réagi dans un communiqué ses parents, son demi-frère et sa sœur.
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