Dans le cadre de la Stratégie nationale de lutte contre les violences conjugales du gouvernement, Agnès Firmin le Bodo avait, en novembre dernier, installé un comité de suivi partenarial des dispositifs de prise en charge des femmes victimes de violences.
Ce comité, qui réunit des représentants de professionnels de santé, des associations et des acteurs institutionnels, a dressé, vendredi 16 juin, un premier état des lieux de l'avancée des mesures visant à renforcer la prise en charge des femmes victimes de violences. Un point sur les futurs chantiers a également été fait.
Une maison des femmes dans chaque département d'ici 2025
À cette occasion, la ministre en charge de l'Organisation territoriale et des Professions de santé, a annoncé qu'une enveloppe supplémentaire de 2,5 millions d'euros sera mobilisée en 2023 pour accompagner la création de « maisons des femmes ».
Ces structures dédiées, adossées à des hôpitaux, permettent une « prise en charge pluridisciplinaire et adaptée aux femmes victimes de violences », souligne le ministère dans un communiqué. Au nombre de 33 en novembre 2021, ces structures sont aujourd'hui comptabilisées à 56.
Le 8 mars dernier, la Première ministre, Élisabeth Borne, avait dans le cadre du plan « Toutes et tous égaux », fixé l'objectif de doubler le nombre de ces dispositifs, afin d’atteindre une structure par département à horizon 2025.
« Ces lieux dédiés aux victimes que sont les maisons des femmes, doivent être accessibles dans l’ensemble des territoires », a, de son côté, insisté Agnès Firmin le Bodo, vendredi 16 juin.
La ministre en charge des Professions de santé doit d'ailleurs, ce lundi, assisté au lancement du comité stratégique de la future Maison des femmes du Havre.
Des travaux pilotés par le ministère de la Santé et de la Prévention devraient par ailleurs débuter avant cet été pour proposer un nouveau cahier des charges de ces structures.
« Celui-ci insistera sur l’accessibilité pour les femmes en situation de handicap, la facilitation du dépôt de plainte et du recueil de preuves sans plainte dans ces structures, leur meilleure articulation avec le réseau associatif et les autres structures de prises en charge et l’amélioration de la prise en charge psychologique », précise le ministère.
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