D’après une étude de la Drees (http://tk3.sbn43.com/sy/ev?3&16241-358&27&QUsLuw2iWcOFCrhAeHOoMQ
), près de 200 000 personnes ont été hospitalisées pour un accident vasculaire cérébral en France en 2008 et 2009. Les AVC constituent une cause majeure de handicap. Ils représentent la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer. Malgré une baisse progressive, ils sont toujours une des principales causes de mortalité. Pis, après l’hospitalisation peuvent survenir des récidives ou des complications des séquelles neurologiques. Enfin des comorbidités peuvent avoir une incidence défavorable sur la survie : 15,8 % des patients décédent un mois après le début de leur hospitalisation. Les taux moyens bruts de mortalité sont moindres dans les infarctus cérébraux : 9 % pendant l’hospitalisation et 10,1 % 30 jours après.
Dans quel type d’établissement les patients ont-ils été hospitalisés ? Neuf patients sur dix l’ont été dans le secteur public. 21 % ont séjourné en soins intensifs. L’étude montre une meilleure survie pour les patients ayant bénéficié d’un passage en soins intensifs.
La prévention aurait-elle un rôle pour réduire le nombre d’AVC ? oui, d’après l’Organisation mondiale de la santé qui fait référence à une étude internationale. Selon cette dernière, près de 90 % des hémorragies cérébrales ou infarctus cérébraux sont dus au tabagisme, à l’obésité, l’activité physique insuffisante, le diabète, la consommation d’alcool et surtout l’HTA…
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