Consulter un médecin juste avant de prendre son train ? Cela pourrait être rendu possible très prochainement.
C'est en tout cas ce que suggère un avis de mise en concurrence publiée en février dernier par SNCF Gares et connexion dans lequel la société mentionne son projet d'équiper 1 735 villes françaises en cabines de télémédecine, rapportent nos confrères d'Egora.
Les zones sous-dotées visées
Dans le document en question, la société SNCF Gares et connexion, chargée de la gestion et du développement des gares, indique qu'une liste de 1 735 gares françaises a déjà été définie.
« Les gares proposées se situent en zones d'intervention prioritaire (ZIP), qui sont les zones les plus fragiles en termes d'accès aux soins ou en zones d'actions complémentaires (ZAC), fragiles mais à un moindre niveau que les ZIP », est-il précisé.
Ces cabines de téléconsultation pourraient être installées aussi bien dans les halls que sur les parvis ou les parkings de gare, peut-on lire dans le document.
Et si l'activité principale de ce projet est la télémédecine, « toutes activités contribuant à dynamiser l'activité principale et à en optimiser le modèle économique (ex : offre paramédicale, vente de produits, prestations complémentaires…) » pourraient être autorisées, indique la SNCF.
Deux opérateurs en concurrence
Le 24 avril, 16 h 00, était la date limite pour répondre à l'offre. Selon la Lettre A, « au moins deux opérateurs de téléconsultation médicale » devaient présenter, cette semaine, leurs offres.
Il s'agit de la société Loxamed, connue pour avoir installé au moment de la crise sanitaire, des centres de dépistage « ultra-rapide » du Covid-19 pour les personnels navigants d'Air France et de Medadom, qui a déjà équipé bon nombre de pharmacies en cabines de téléconsultation.
Le contrat avec la SNCF doit, en principe, être signé au plus tard le 17 juillet.
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