Le gouvernement veut accélérer la vaccination et maintenir la cadence des prises de rendez-vous des premières doses. Pour y parvenir, le ministère de la Santé a annoncé mardi soir avoir raccourci le délai entre deux injections de vaccins à ARN messager (Pfizer et Moderna).
L'écart entre deux injections de vaccins à ARN messager sera « réduit dans la limite de 21 jours », a indiqué la DGS dans son point presse hebdomadaire.
Récemment, le délai entre deux doses avait été assoupli à 35 jours contre 49 jours (6 semaines) au début de la campagne de vaccination.
Dans son point hebdomadaire, le ministère a d'ailleurs tenu à préciser que cet assouplissement à 21 jours « était prévu dans l'autorisation de mise sur le marché » des laboratoires qui produisent ces vaccins.
Ne pas freiner la vaccination à cause des vacances
L'objectif est d'« aller le plus vite possible dans les primo injections » et de « ne pas freiner l'accès à la première dose à cause des vacances », a justifié la DGS.
Sur Twitter, le ministre de la Santé a également relayé l'information :
Vous hésitez à vous faire vacciner en juin parce que vous serez en vacances en juillet ? N'hésitez plus. Nous modifions les systèmes de rendez-vous pour vous permettre de programmer votre rappel entre 21 et 49 jours après la 1ere injection.
— Olivier Véran (@olivierveran) June 15, 2021
Au-delà de la nécessité de maintenir la cadence des primo injections, le gouvernement souhaite aussi accélérer le mouvement sur les deuxièmes injections pour « protéger le mieux possible » la population, notamment de variants comme le Delta (auparavant dit indien).
Pour ce qui est des lieux de vacances, se faire vacciner sur place ne « pourra pas être la règle » mais il pourra y avoir « des exceptions » et un « filet de sécurité » sera organisé dans ce sens.
Atteindre 90 % chez les plus âgés
Le ministère n'a pas donné d'objectifs pour le nombre de vaccinés mais a affiché sa volonté d'aller « le plus loin possible » et de parvenir, par exemple à au moins 90 % de vaccinés chez les plus âgés (contre un taux un peu supérieur à 80 % de primo-vaccinés actuellement pour les plus de 75 ans).
Selon le dernier décompte de la DGS près de 31 millions de Français ont reçu leur première dose et près de 15 millions sont totalement vaccinés.
Avec AFP
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes