La mère d'un jeune homme de 20 ans victime d'effets indésirables liés à la Dépakine a obtenu une indemnisation de 1,3 million d'euros, selon nos confrères du Parisien. Cette somme provient du fonds mis en place par l'Etat pour dédommager les victimes de cet antiépileptique fabriqué par les laboratoires Sanofi. Si la somme obtenue a soulagé la victime et sa famille, car elle va leur éviter une longue bataille judiciaire, la mère du jeune homme regrette toutefois que le fonds n'ait pas retenu le terme d'« autisme » mais « trouble du déficit de l'attention », une qualification qui serait utilisée pour tenter de minimiser certains versements. En outre, Marine Martin, présidente de l'Apesac, une association d'aide aux victimes, interrogée par le Parisien, a prévenu que cette indemnisation élevée masquait des décisions beaucoup moins favorables dans la plupart des dossiers. « Les premières indemnisations sont faibles, partielles, elles peuvent être de zéro, trente ou cent mille. C'est la roulette russe », a-t-elle estimé.
À Gaza, le chaos laisse peu de place aux soins psychiques
Enfants de la guerre et psychotrauma : carnets de bord de spécialistes français
Fin de vie : l’Académie de médecine réitère son opposition à l’euthanasie
Un médecin sur trois déclare avoir été sujet à l’épuisement professionnel, selon une étude Odoxa-MNH