Très engagée dans la sauvegarde et la consolidation des services publics, Lucie Castets a donné quelques pistes de son futur programme sur la santé à l’occasion de son premier déplacement dans le Nord, en qualité de « candidate » à Matignon pour le Nouveau Front populaire (NFP). Annoncée dans les médias quelques jours plus tôt, sa visite du centre hospitalier de Roubaix a été annulée et remplacée par une déambulation à Lille et par la rencontre de commerçants et de militants, en compagnie de Marine Tondelier, numéro un des Écologistes, et Aurélien Le Coq, député LFI du Nord.
Davantage d'infirmiers et d'infirmières à l'hôpital
Alors qu’Emmanuel Macron a repoussé la nomination du Premier ministre après les Jeux olympiques, la haute fonctionnaire a assuré mettre « toutes ses forces » dans la réalisation du programme du NFP. Il faut en particulier « mettre plus d'infirmiers et d'infirmières à l'hôpital, mettre un prof dans chaque classe, permettre aux gens d'avoir des jugements donnés rapidement », a-t-elle martelé lors de ce déplacement.
Le lendemain, l’économiste a encore posé quelques jalons sur la santé lors d’un entretien à La Tribune Dimanche. « Il est temps d’en finir avec les déserts médicaux, a-t-elle lancé, sans s’attarder sur les solutions pour ce faire, alors que le programme du NFP évoque « une grande loi santé » et évoque la « régulation à l’installation ».
Elle a aussi insisté sur l’accès à la santé et à la prévention. « Moins de soins et de prévention aujourd’hui, c’est davantage de pathologies demain, et cela sera plus onéreux pour le pays. » Et d’insister : « Je veux faire comprendre une idée majeure. Ce que nous n’investissons pas aujourd’hui dans l’éducation ou la santé va nous coûter beaucoup plus cher demain ».
Si elle devenait Première ministre, l’énarque de 37 ans a aussi indiqué sur BFMTV-RMC avoir l'intention d'augmenter les bas salaires ainsi que le point d'indice des fonctionnaires, une mesure prompte à satisfaire à l’hôpital les syndicats de personnels (non-médecins).
Pas de surrisque pendant la grossesse, mais un taux d’infertilité élevé pour les femmes médecins
54 % des médecins femmes ont été victimes de violences sexistes et sexuelles, selon une enquête de l’Ordre
Installation : quand un cabinet éphémère séduit les jeunes praticiens
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols