Faut-il augmenter le nombre d’IHU (Instituts hospitalo-universitaires) créés dans le cadre des investissements d’avenir ? Louis Schweitzer, commissaire général à l’investissement, n’en exclut pas la possibilité. « Certains domaines thérapeutiques ne sont pas couverts, comme l’oncologie ou la transplantation par exemple. » Pour autant aucune décision n’a encore été prise. Elle exige de plus un vote au parlement. Avec la constitution d’un jury international, il faudra attendre au mieux la fin 2016 ou le début 2017 pour l’annonce des heureux lauréats. En attendant la première évaluation d’étape des six premiers IHU attendus au cours du mois de décembre, le bilan serait positif avec 7 500 articles publiés dont 16 % dans les revues les plus prestigieuses, 1 229 essais cliniques, 700 projets de R&D, 105 brevets et 22 start-up créées. Néanmoins, le rapport conjoint de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l’Inspection générale de l’administration, de l’éducation nationale et de la recherche (février 2015) pointe des dysfonctionnements au sein de l’IHU de Marseille. « La structuration du projet tant médicale que de recherche est inachevée sur des points importants », peut-on lire dans le rapport. En attendant des avancées dans le management et la gestion, une vingtaine de grands groupes internationaux devraient échanger avec les boards des IHU lors de face-à face programmés le 18 novembre prochain. L’enjeu essentiel sera de consolider un financement prévu à ce jour pour dix ans seulement.
Deux ou trois IHU supplémentaires ?
Publié le 05/11/2015
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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