La satisfaction suscitée par la création de la sous-section de médecine générale au sein du Conseil National des Universités (CNU) n’aura été que de courte durée. Au début du mois, le SNEMG se réjouissait de la publication d’un arrêté actant cette création4 mois après son annonce par le ministère de l’Enseignement supérieur. Pour le syndicat des enseignants généralistes, cela contribuait « à la reconnaissance pleine et entière » de la médecine générale et devait permettre « la poursuite du développement de la filière universitaire » de la discipline.
Mais l’enthousiasme du SNEMG s’est déjà envolé, alors que le plan de nomination des enseignements de médecine générale vient d’être dévoilé par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR), dévoilant sa volonté « de nommer seulement 16 enseignements », selon un communiqué du SNEMG. Or, d’après les calculs du syndicat que préside le Dr. Matthieu Calafiore, entre les départs à la retraite, les arrêts et les non-renouvellements, « le nombre des enseignants associés va tout simplement diminuer l’année prochaine ». « Il s’agira d’un fait inédit et inacceptable, depuis la création de la filière universitaire de médecine général » ajoute l’organisation qui « exige que le MESR revienne rapidement sur sa décision et nomme les 36 enseignants ». 36, comme le nombre d’enseignants de la discipline reconnus pourtant aptes par le Conseil national des universités...
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