Les inégalités d’accessibilité aux professionnels de santé libéraux sont plus liées aux différents types de communes qu’aux régions, révèle une étude de la Drees, parue le 13 juillet, portant sur la période 2010-2013.
"Pour les généralistes, 12 % seulement de la variabilité de l'APL (accessibilité potentielle localisée) est expliquée par les écarts entre régions, tandis que les écarts entre types de communes en expliquent 26 %", note l'étude.
Paris fait néanmoins figure d’exception. Avec 55 généralistes équivalents temps plein (ETP) pour 100 000 habitants, la capitale est en dessous de la moyenne française (69 pour 100 000 habitants) en termes d’APL à un généraliste.
En outre, l’étude vient confirmer la diminution du nombre de généralistes en France que l'Atlas de la démographie médicale de l'Ordre et une enquête de l'UFC-Que choisir ont déjà évoquée. Entre 2010 et 2013 l’APL a diminué de 2 % pour les généralistes.
Enfin, l’étude note que la médecine générale est la branche où l’offre de médecins est la mieux répartie. « Les 10 % des Français (hors Mayotte) les mieux lotis ont une accessibilité, mesurée par l’APL, environ trois fois supérieure à celle des 10 % les moins bien lotis » alors que pour les dentistes, les gynécologues ou les ophtalmologues le rapport est compris entre 6 et 8.
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