Après un ultime vote à main levée au Sénat, la loi santé a été définitivement adoptée ce mardi. Une fois promulguée, elle traduira une partie des mesures du plan « Ma Santé 2022 ».
Après les députés jeudi, les sénateurs ont validé aujourd'hui le compromis élaboré par une commission mixte paritaire (CMP) qui s'était tenue fin juin. Agnès Buzyn les a remerciés « de la qualité des échanges pendant tous les débats » et pour « la qualité du texte final ». « Je mettrai une énergie folle à déployer cette loi pour vos territoires », a promis la ministre de la Santé.
Fin du numerus clausus, hôpitaux de proximité…
La version finale du texte prévoit que les internes de médecine générale effectuent un stage de six mois supervisé en zone sous-dense lors de leur dernière année.
Il comprend également la réforme des études de santé et la fin du numerus clausus, la création de 400 postes de généralistes à exercice mixte ou salarié dans les déserts médicaux, la labellisation de 500 à 600 « hôpitaux de proximité », une régularisation de médecins étrangers, un accès élargi aux données de santé ou encore la création d'un espace numérique de santé.
(Avec AFP)
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive