Le porte-parole du gouvernement et ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, Olivier Véran, a annoncé jeudi 21 juillet que le Conseil national de la refondation voulu par Emmanuel Macron serait installé « au cours la deuxième semaine de septembre ».
« Il y aura évidemment plusieurs réunions », a précisé M. Véran sur franceinfo.
« Le grand cadrage, les grands principes, c'est partager les diagnostics à l'échelle de la Nation sur des grands enjeux, notamment les enjeux prioritaires pour le président de la République et pour Élisabeth Borne la Première ministre, le chantier de la santé, le chantier de l'éducation, le chantier de la perte d'autonomie », a déclaré le ministre.
Parlementaires, responsables de partis, syndicats et élus impliqués
Concernant sa composition, le CNR « va associer les responsables des partis politiques, les responsables des groupes parlementaires, des représentants d'associations d'élus des territoires, des représentants des corps intermédiaires, les syndicats en partenariat avec le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ».
« Ce n'est ni un préalable ni un substitut au Parlement », a-t-il aussi assuré, ajoutant que le CNR « va travailler en réunissant des experts, en auditionnant, en partageant des lignes directrices, ce n'est pas une structure qui va voter des textes, c'est une structure qui va permettre de produire des données ».
« Je ne comprends pas la politique de la chaise vide en la matière et je suis sûre que c'est quelque chose qui peut se corriger », a répondu M. Véran à propos du refus annoncé des groupes LR au Sénat et à l'Assemblée nationale de participer au CNR. Marine Le Pen pour le RN n'entend pas non plus y participer.
« C’est une mauvaise idée. Ça fait partie des bidules macroniens pour contourner et affaiblir le Parlement », avait mis en garde dimanche le président des sénateurs LR Bruno Retailleau.
Le CNR figure au menu d'une réunion de travail du gouvernement jeudi à Matignon, autour de la Première ministre Elisabeth Borne, lors de laquelle seront évoquées aussi les situations politiques, financière et énergétique.
Dans son interview du 14 juillet, le président de la République avait confirmé vouloir lancer son CNR « dès la fin de l'été » et ainsi utiliser « tous les instruments pour que notre démocratie soit une démocratie vivante ».
Avec AFP.
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