L’anorexie n’a bénéficié au cours des dernières années d’aucune avancée pharmacologique. D’où l’idée de revoir les critères cliniques de la maladie afin d’envisager de nouvelles pistes de recherche. À ce jour l’anorexie est définie par une restriction alimentaire menant à la perte de poids, une perception déformée du poids et une peur intense de grossir. Or ce dernier signe admis par la communauté scientifique internationale est remis en cause par une équipe Inserm 894 de l’Université Paris Descartes et du centre hospitalier Saint-Anne. Les patientes éprouveraient surtout le plaisir de maigrir plutôt que la peur de grossir. De plus, un facteur génétique a été retrouvé. Un des gènes associé à l’anorexie mentale code pour le BDNF est impliqué dans la survie des neurones et la neuroplasticité. D’où l’idée de recourir à des approches thérapeutiques de type remédiation cognitive et thérapie en pleine conscience.
Le plaisir de maigrir expliquerait l’anorexie
Publié le 09/06/2016
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Crédit photo : VOISIN/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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