Des chiffres faussement rassurants

Pour cause, avec l’émergence du variant Delta, le Pr Delfraissy juge inévitable une quatrième vague épidémique à la rentrée, mais elle pourrait être « beaucoup plus nuancée que les trois » précédentes grâce à la vaccination. Le vaccin est efficace contre le variant « quand on a eu deux injections », rappelle-t-il. Avant d'ajouter : « mon message est simple, il faut avoir eu ses deux injections pour la rentrée. » Car le président du Conseil scientifique juge « faussement rassurants », les chiffres bas de l’incidence en France. « Nous allons avoir un été où nous allons relâcher, on a envie de vivre. Nous devons nous souvenir de ce qu’il s’est passé l’été dernier, nous étions à des chiffres comparables fin juin 2020 et nous avons vu la deuxième vague arriver au début du mois de septembre. »

Dans les Landes, où la situation sanitaire est stabilisée mais « atypique » avec un taux d’incidence plus élevé qu’ailleurs et un variant Delta qui représente 45 % des cas, la préfecture vient d’annoncer que les dernières restrictions du confinement resteront en place jusqu’au 6 juillet inclus.