C’est le sentiment de fatalisme qui domine après la sauvage agression perpétrée le week-end dernier au service des urgences de l’hôpital de Tourcoing. Le sentiment est partagé par Patrick Pelloux, président de l’Amuf. Aujourd’hui aucune institution ou professionnel ne serait protégé de ce nouveau type d’invasion barbare. Les enseignants, les policiers et désormais les urgentistes sont envoyés au front. Mais lorsqu’ils se retournent, ils se retrouvent bien souvent seuls, lâchés au milieu du gué pour affronter cette violence le plus souvent gratuite. Que faire ? « Toucher au portefeuille, réplique Patrick Pelloux. Seul l’argent les mobilise. Et bien sûr la prison. Mais pour ce type d’individus, l’incarcération est ressentie comme l’égale d’une décoration. » Aujourd’hui les urgentistes de Tourcoing soignent la peur au ventre. Aujourd’hui, l’hôpital n’est plus seulement une vitrine technologique du monde de la santé. C’est aussi un miroir de la société. Mais, comme nous le rappellent nos amis transalpins, seuls les aveugles n’ont pas besoin de miroir…
Brève
Les hospitaliers soignent la peur au ventre
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Publié le 20/10/2016
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visuel urgences
Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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