Que va devenir l’Observatoire de la fin de vie après cinq ans d’existence ? C’est l’inquiétude soulevée par le Pr Régis Aubry, président de cette institution (et qui ne souhaite pas être reconduit dans cette fonction) face à l’absence de réponse de la DGOS et de la ministre de la Santé. Un décret en 2010 lui donnait une durée de vie de cinq ans à compter de son premier comité de pilotage. C’est en 2008 qu’est née la proposition de création d’un Observatoire de la fin de vie suite à la mission d’évaluation de la loi du 22 avril 2005 dite loi Leonetti.
Pour son (ex-) président, l’objectif principal de l’Observatoire est d’éclairer les zones d’ombre des questions majeures autour de la fin de vie dans le débat public afin de protéger les populations les plus vulnérables : « Une société qui pense la finitude réfléchit au sens de la vie. A l’inverse, une société qui occulte cette question essentielle risque d’aller dans le non-sens. », affirme-t-il.
Comment comprendre le retard pris par la tutelle ministérielle pour décider de reconduire l’Observatoire ? Peut-être s’explique-t-il par l’absence de prise de conscience et de réaction des décideurs officiels à la suite des nombreuses conclusions rendues par l’Observatoire. Certes, l’implication personnelle du président de la République dans ce dossier a tout de même permis de faire avancer les choses et de voter une nouvelle loi sur la fin de vie, selon le Pr Aubry, qui demeure inquiet. Ainsi, la dernière réunion du comité de pilotage a eu lieu le 10 juin 2015. Or les six salariés (4.8 ETP) sont en poste jusqu’à la fin de l’année 2015. Et le ministère continue de traîner des pieds pour donner son accord à une reconduction de l’Observatoire… alors que ses derniers travaux doivent être rendus… en juin 2016.
Pour son (ex-) président, l’objectif principal de l’Observatoire est d’éclairer les zones d’ombre des questions majeures autour de la fin de vie dans le débat public afin de protéger les populations les plus vulnérables : « Une société qui pense la finitude réfléchit au sens de la vie. A l’inverse, une société qui occulte cette question essentielle risque d’aller dans le non-sens. », affirme-t-il.
Comment comprendre le retard pris par la tutelle ministérielle pour décider de reconduire l’Observatoire ? Peut-être s’explique-t-il par l’absence de prise de conscience et de réaction des décideurs officiels à la suite des nombreuses conclusions rendues par l’Observatoire. Certes, l’implication personnelle du président de la République dans ce dossier a tout de même permis de faire avancer les choses et de voter une nouvelle loi sur la fin de vie, selon le Pr Aubry, qui demeure inquiet. Ainsi, la dernière réunion du comité de pilotage a eu lieu le 10 juin 2015. Or les six salariés (4.8 ETP) sont en poste jusqu’à la fin de l’année 2015. Et le ministère continue de traîner des pieds pour donner son accord à une reconduction de l’Observatoire… alors que ses derniers travaux doivent être rendus… en juin 2016.
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation
La méthode de la Mutualité pour stopper 2,4 milliards d’euros de fraude sociale
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
À la mémoire de notre consœur et amie