Selon 35 % des médecins, les actes inutiles représenteraient plus d'un tiers des actes médicaux, selon une étude Odoxa publiée le 27 novembre par la Fédération hospitalière de France (FHF). Pis, neuf médecins sur dix disent en prescrire par peur des craintes juridiques. Trois praticiens sur dix avouent le faire régulièrement dans leur établissement. Les conséquences juridiques en particulier sont craintes par les médecins (68 % des sondés) et par les directeurs d'hôpitaux (54 % d'entre eux). C'est pourquoi logiquement 84 % des médecins et 64 % des directeurs d'hôpitaux reconnaissent que 5 à 20 % des actes et examens sont injustifiés au sein de leur établissement.
Une autre étude complémentaire à la première a été réalisé par HEVA. Elle révèle des écarts majeurs entre régions, et confirme l'ampleur du recours aux actes inutiles. A titre d'exemple concernant l'endoprothèse vasculaire (sans infarctus du myocarde), le taux moyen de recours standardisé par région pour 100 000 habitants est compris entre 160 et 214 dans les régions Bretagne et Pays de la Loire. Le taux en Alsace Champagne Ardenne Lorraine et en Paca se situe entre 272 et 353.
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