Les États-Unis font face à la plus grosse épidémie de rougeole depuis 2000, selon le Center for disease control (CDC). 695 cas ont été enregistrés depuis le début de l'année. 22 États sont touchés. Aucun décès n'a été déploré.
C'est une véritable régression pour le pays qui, en 2000, avait « atteint un objectif de santé publique historique : l'élimination de la rougeole [du territoire], définie comme l'absence de transmission virale depuis plus de 12 mois », note le patron de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) Anthony Fauci, dans un éditorial du « New England Journal of medicine ».
L'épidémie a commencé dans les États de Washington et de New York. Dans ce dernier, la plupart des cas sont apparus dans la communauté juive ultra-orthodoxe. Celle-ci est particulièrement réfractaire à la vaccination et ouverte sur son alter ego israélien dans lequel le virus circule activement.
Le CDC déplore en outre la désinformation sur la sécurité des vaccins menée par les « anti-vax ». Conduisant une partie de la population à ne pas se faire vacciner, elle est, selon l'agence, en grande partie responsable de la propagation du virus aux États-Unis. « Le mouvement anti-vaccination constitue une menace pour la santé publique », appuie Anthony Fauci.
Cette désaffection pour le vaccin a poussé le secrétaire américain à la Santé Alex Azar a annoncer le lancement dès cette semaine d'une campagne nationale de communication sur la sécurité du vaccin contre la rougeole.
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