« Nous nous réjouissons de cette annonce qui met fin à une période d’incertitude. Elle vient à point nommé alors que bon nombre de nos Ehpad sont en danger, subissant de plein fouet les effets délétères de l’inflation », a réagi ce jeudi Marie-Sophie Desaulle, présidente de la Fehap (Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés solidaires). Elle saluait ainsi la décision d'Aurore Bergé, ministre des Solidarités, d'étendre les revalorisations des salaires de nuit et des sujétions du week-end aux professionnels des établissements sociaux et médico-sociaux du privé non lucratif, à l’instar du secteur sanitaire. Quelque 130 000 professionnels sont concernés.
Cette revalorisation avait été promise le 31 août par Elisabeth Borne aux soignants des hôpitaux publics, puis étendue aux Ehpad publics lors des universités d'été de la FHF. Oubliés, les professionnels du secteur privé non lucratif avaient alors prévenu de leur côté qu'ils craignaient une fuite des personnels en raison de la baisse d'attractivité des carrières.
Cet arbitrage va dans le sens d'une équité de traitement entre secteurs, sanitaire et médico-social, mais aussi entre les acteurs publics ou privés associatifs. La Fehap prévient toutefois qu'elle sera particulièrement vigilante à la question de la mise en œuvre.
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