Le temps est venu de se mettre au boulot. Deux jours après le lancement officiel de la préparation de Conférence de santé par Manuel Valls, une première réunion de l’ensemble des parties prenantes s’est tenue ce vendredi. Alors que la CSMF, le SML, le Bloc et la FMF avaient annoncé, mercredi, leur intention de boycotter l’événement, le risque planait de voir les organisateurs quasiment seuls autour de la table, seuls MG France et les cinq syndicats de jeunes ayant répondu favorablement à l’appel.
« Les échanges ont été plutôt réduits puisqu’il s’agissait d’une séance de présentation », explique Claude Leicher. Lui-même n’y était pas mais François Wilthien, vice-président de MG France, représentait l’organisation. Le Président de l’Ordre, Patrick Bouet, était également présent, tout comme Charles-Henry Guez. Et le généraliste lyonnais de préciser s’y être rendu « avec mandat du FAF » (Fonds d’assurance formation), structure dont il a été élu président, et non en raison de sa qualité de secrétaire général du SML... Venu « pour voir ce qu’on nous proposait », il ne voit pas de difficultés quant à sa présence, et ce en dépit de la consigne donnée par son syndicat. Et garantit que d’autres membres d’organisations syndicales, parmi celles qui refusent officiellement de participer à cette grand-messe, étaient également dans la salle…
S’il redoute que la prochaine conférence soit « une manœuvre pour faire perdre un an aux médecins », Claude Leicher considère toutefois que « ne rien dire ni ne rien faire parce que le sujet principal est la loi de santé » n’est pas la solution. « Car pendant ce temps-là, on ne s’occupe pas de la médecine générale », poursuit le leader de MG France pour qui cette conférence doit être l’occasion d’aborder « les problèmes spécifiques de la médecine générale ». Une analyse du rendez-vous comme pour se convaincre des raisons de sa présence.
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