Au pas de course à l'IPC

Publié le 03/11/2009

Article réservé aux abonnés

NICOLAS SARKOZY, avant d'annoncer le plan cancer II au Palais des Congrès, à Marseille, devant un parterre de personnalités du monde médical et politique tout acquis à sa cause, avait choisi de visiter le Centre régional de lutte contre le cancer en PACA. C'est accompagné de Carla Bruni-Sarkozy et des ministres Roselyne Bachelot et Valérie Pécresse qu'il a visité l’Institut Paoli-Calmettes, un site de référence dans le domaine de la prise en charge globale du cancer. Accueilli par Patrice Viens, le directeur de l'IPC, le chef de l'État a d'abord rencontré quelques familles de patients avant de discuter avec des soignants. Les infirmiers coordinateurs ont reçu la délégation dans leur bureau, décrivant avec force détails leurs missions faites d'organisation de soins et d'accompagnement global. « Si j'étais malade, j'aimerais bien être soigné par vous », a conclu M. Sarkozy à la fin de la visite.

Happé dans le couloir par deux psychologues, qui souhaitaient lui expliquer leur importance dans cette démarche de soins, il a ensuite discuté avec deux oncologues qui pratiquent entre autres la chimiothérapie à domicile. « Le patient est chez lui dans son cadre de vie, c'est mieux », assure le président, avant de lancer : « Pourquoi n'y en a-t-il pas davantage ? ». La ministre de la Santé lui a rappelé le coût de tels actes.

C'est ensuite le Pr Jean-Paul Borg, directeur de la recherche à l'IPC et coordinateur du cancérôpole PACA, qui a pu décrire les différents pôles de recherche concernés par le cancer dans la région, y compris en sciences sociales. Depuis longtemps, l'IPC intègre et coordonne des actions d'anticipation, de diagnostic, de soins, de recherche et de réhabilitation liées au cancer. Ce qui pose ce pôle d'excellence comme candidat pour figurer parmi les 5 sites de référence labellisés

H. F.