QUATRE ÉTUDES portant au total sur 114 participants, l’équipe du Dr Tor Wager (Université du Colorado, Boulder) a développé une mesure basée sur l’IRMf qui prédit l’intensité d’une douleur cutanée chez un individu.
Dans une première étude, les auteurs ont utilisé les analyses d’apprentissage automatique pour identifier un réseau d’activité IRMf dans le cerveau - une signature neurologique - qui est associé à la douleur induite par un contact très chaud appliqué sur le bras de volontaires en bonne santé. Ce réseau comprend le thalamus, les cortex insulaire, somatosensoriel et cingulaire antérieur, la substance grise périaqueducale et d’autres régions. Cette signature neurologique permet de distinguer une chaleur douloureuse, d’une chaleur non douloureuse avec une sensibilité et une spécificité supérieure à 94 %. Une deuxième étude a permis de confirmer ce niveau de sensibilité et de spécificité de la signature dans un autre groupe de participants.
Une sensibilité à 85%.
Dans une troisième étude, les chercheurs ont montré que la signature neurologique permet de distinguer la douleur physique, de la chaleur et de la douleur morale (ressentie en voyant la photo d’un ex-ami après une rupture sentimentale douloureuse), ceci avec une sensibilité de 85 % et une spécificité de 73 %.
Enfin, une quatrième étude montre que l’activité dans ces régions (force de la signature) en réponse à la douleur est réduite par un analgésique opioïde.
Ces résultats représentent un premier pas vers le développement de signatures neurologiques pour de multiples types de douleur. D’autres études sont nécessaires pour évaluer la douleur dans le contexte de maladies.
NEJM 11 avril 2013, Wager et coll.
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