Le quatrième patient traité pour un lymphome au CHU de Nantes et qui était hospitalisé suite à des complications cardiaques, « va mieux » a indiqué le Pr Benoît Vallet, Directeur général de la santé (DGS). Ce malade avait reçu, tout comme les trois autres patients décédés les 10,11 et 13 novembre, une chimiothérapie comprenant le cyclophosphamide en remplacement du melphalan. « Il ne nécessite plus d'assistance respiratoire, n'est plus intubé, mais il reste sous surveillance en réanimation », a précisé le Pr Vallet.
La ministre de la Santé avait souligné, vendredi, à propos des trois décès et de l'hospitalisation du quatrième patient que « le spectre des causes potentielles [était] large », soulignant qu'il ne fallait en écarter ni en privilégier aucune (médicaments, protocole, mode d'administration du médicament). Elle avait annoncé la mise en place immédiate de deux enquêtes, l'une de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), l'autre de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Le pôle santé publique du Parquet de Paris a, quant à lui, ouvert une enquête préliminaire pour « homicides involontaires et blessures involontaires avec ITT supérieure à trois mois », vendredi 18 novembre.
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