L’EVENEMENT - L’Institut national du cancer (INCa), l’Institut de veille sanitaire (InVS), les Hôpitaux de Lyon et le réseau Francim publient un nouveau rapport intitulé « Survie des personnes atteintes de cancer en France 1989-2007 », qui montre une amélioration de la survie pour la plupart des cancers. Il reste cependant des localisations de mauvais pronostic qui renvoient à l’importance des actions de prévention primaire. La nouvelle méthode utilisée pour la première fois - estimation de la survie nette - permet de mieux comprendre la surmortalité liée aux cancersNouvelles données sur la survie des cancers.
« IL NE FAUT PAS PARLERde la survie du cancer mais de la survie des cancers », a rappelé le Dr Pascale Grosclaude, présidente du réseau des registres du réseau Francim lors de la présentation la semaine dernière du second rapport sur la survie des personnes atteintes de cancer en France. Réalisé en partenariat avec le service de biostatistique des Hospices civils de Lyon (HCL), l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut national du cancer (INCa), ce rapport porte sur 427 000 personnes, soit tous les nouveaux cas diagnostiqués entre 1989 et 2007, chez les patients âgés de plus de 15 ans, recensés dans 12 départements.
L’étude s’appuie pour la première fois sur un nouvel indicateur de santé publique, la « survie nette » c’est-à-dire survie que l’on observerait si la seule cause de décès des patients atteints de cancer était le cancer. « La survie nette présente moins de biais par rapport à la précédente méthode de calcul sur la survie relative. Elle permet de s’affranchir des autres causes de décès et de mieux comprendre la surmortalité liée aux cancers », résume le Pr Agnès Buzin, présidente de l’INCa. Cette nouvelle méthode, validée par la communauté internationale, constitue dorénavant la référence dans le domaine. La France est le premier à l’utiliser pour fournir des estimations de survie.
Ont ainsi pu être mesurées les survies à 1,3,5 et pour la première fois également à 10 ans après un diagnostic de cancer dans 47 localisations (tous stades confondus). Par rapport aux précédentes estimations de 2007, « le recul est plus important », soulignent les auteurs.
Les résultats mettent en évidence une amélioration de la survie dans la majorité des cancers par rapport à la précédente étude publiée en 2007. Mais elle confirme une forte disparité selon la localisation, avec un taux de survie à 10 ans qui s’échelonne de 1 % dans le mésothéliome de la plèvre à 93 % dans le cancer du testicule. Globalement, les cancers de mauvais pronostic (survie nette à 10 ans inférieure à 33 %) représentent 40 % des cancers chez l’homme et seulement 16 % des cas chez les femmes, tandis que les cancers de bon pronostic (survie nette à 10 ans supérieure ou égale à 66 %) représentent 52 % des cancers chez la femme et seulement 28 % chez les hommes, indique le rapport. Ces moins bons résultats observés chez l’homme s’expliquent essentiellement par la fréquence plus élevée de cancers de mauvais pronostic (cancers du poumon, œsophage, foie…) alors que les femmes présentent une incidence plus élevée de certains cancers de bon pronostic comme le cancer du sein ou celui de la thyroïde.
Des résultats parfois paradoxaux.
Parmi les cancers les plus fréquents, accessibles au dépistage et à la prévention, celui de la prostate présente une amélioration de la survie nette à 5 ans qualifiée de « spectaculaire » (90 % à 5 ans en 2002 contre 70 % en 1990) et due « à la fois à une avance au diagnostic du fait du dépistage individuel par le dosage PSA et à une prise en charge plus efficace et plus précoce » (voir ci-contre). Pour le cancer du sein (89 % en 2002 contre 81 % en 1990), cette évolution est « attribuée aux progrès thérapeutiques majeurs réalisés au début des années 2000 et à une augmentation de la proportion des cancers découverts à un stade précoce en lien avec le développement de la pratique du dépistage ». Si une progression de la survie nette est observée dans d’autres cancers fréquents comme le cancer colorectal (57 % en 2002 contre 53 % en 1990) ou le mélanome cutané (87 % vs 84 %), ce n’est pas le cas de celui du col de l’utérus dont l’évolution de la survie nette à 5 ans régresse légèrement (64 % en 2002 contre 68 % en 1990). « Cette tendance est paradoxalement le résultat positif du dépistage par frottis qui existe en France depuis 25 ans. Les cancers diagnostiqués au stade invasif sont donc moins nombreux, mais ils comportent une proportion plus importante de cancers de mauvais pronostic, d’où la diminution de la survie au cours de la période de l’étude », précise le rapport.
Ne pas crier victoire.
« On note quelques cas particuliers, notamment en hématologie où l’on trouve que la survie est plutôt moins bonne que dans le rapport précédent. Cela peut s’expliquer par de nouvelles classifications qui font que les données de survie ne sont probablement pas comparables entre les deux rapports », ajoute le Pr Buzin. « Les résultats sont globalement encourageants puisqu’on observe une amélioration du pronostic pour un nombre important de cancers. Il ne faudrait pas non plus crier victoire en se disant qu’on a réussi à traiter tous les cancers », tempère le Dr Pascale Grosclaude. « Il reste un certain nombre de points assez sombres, avec des cancers de mauvais pronostics qui demeurent difficiles à traiter », à l’image du cancer du poumon dont l’évolution de la survie nette à 5 ans ne progresse que très légèrement (15 % en 2002 contre 14 % en 1990). Le Dr Grosclaude souligne que, contrairement aux hémopathies malignes ou à la leucémie myéloïde chronique où les résultats anticipés par les cliniciens ont été confirmés par les estimations, les progrès dans le cas du cancer du poumon tardent à s’exprimer. « Les cliniciens font état d’une évolution encourageante mais qu’on ne retrouve pas. Deux explications sont possibles, soit les progrès thérapeutiques sont encore trop récents pour apparaître dans les estimations soit ils portent sur une proportion trop faible de malades pour avoir un retentissement réel sur l’ensemble des cas », explique-t-elle.
Et la présidente du réseau Francim de conclure : « Par chance pour nombre de ces cancers, on peut diminuer leur incidence en insistant sur la prévention. Il faut donc continuer à lutter contre l’augmentation de la consommation d’alcool et de tabac, notamment chez les femmes et chez les jeunes. »
L’Institut national du cancer (INCa), l’Institut de veille sanitaire (InVS), les Hôpitaux de Lyon et le réseau Francim publient un nouveau rapport intitulé « Survie des personnes atteintes de cancer en France 1989-2007 », qui montre une amélioration de la survie pour la plupart des cancers. Il reste cependant des localisations de mauvais pronostic qui renvoient à l’importance des actions de prévention primaire. La nouvelle méthode utilisée pour la première fois - estimation de la survie nette - permet de mieux comprendre la surmortalité liée aux cancers.
« IL NE FAUT PAS PARLERde la survie du cancer mais de la survie des cancers », a rappelé le Dr Pascale Grosclaude, présidente du réseau des registres du réseau Francim lors de la présentation la semaine dernière du second rapport sur la survie des personnes atteintes de cancer en France. Réalisé en partenariat avec le service de biostatistique des Hospices civils de Lyon (HCL), l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut national du cancer (INCa), ce rapport porte sur 427 000 personnes, soit tous les nouveaux cas diagnostiqués entre 1989 et 2007, chez les patients âgés de plus de 15 ans, recensés dans 12 départements.
L’étude s’appuie pour la première fois sur un nouvel indicateur de santé publique, la « survie nette » c’est-à-dire survie que l’on observerait si la seule cause de décès des patients atteints de cancer était le cancer. « La survie nette présente moins de biais par rapport à la précédente méthode de calcul sur la survie relative. Elle permet de s’affranchir des autres causes de décès et de mieux comprendre la surmortalité liée aux cancers », résume le Pr Agnès Buzin, présidente de l’INCa. Cette nouvelle méthode, validée par la communauté internationale, constitue dorénavant la référence dans le domaine. La France est le premier à l’utiliser pour fournir des estimations de survie.
Ont ainsi pu être mesurées les survies à 1,3,5 et pour la première fois également à 10 ans après un diagnostic de cancer dans 47 localisations (tous stades confondus). Par rapport aux précédentes estimations de 2007, « le recul est plus important », soulignent les auteurs.
Les résultats mettent en évidence une amélioration de la survie dans la majorité des cancers par rapport à la précédente étude publiée en 2007. Mais elle confirme une forte disparité selon la localisation, avec un taux de survie à 10 ans qui s’échelonne de 1 % dans le mésothéliome de la plèvre à 93 % dans le cancer du testicule. Globalement, les cancers de mauvais pronostic (survie nette à 10 ans inférieure à 33 %) représentent 40 % des cancers chez l’homme et seulement 16 % des cas chez les femmes, tandis que les cancers de bon pronostic (survie nette à 10 ans supérieure ou égale à 66 %) représentent 52 % des cancers chez la femme et seulement 28 % chez les hommes, indique le rapport. Ces moins bons résultats observés chez l’homme s’expliquent essentiellement par la fréquence plus élevée de cancers de mauvais pronostic (cancers du poumon, œsophage, foie…) alors que les femmes présentent une incidence plus élevée de certains cancers de bon pronostic comme le cancer du sein ou celui de la thyroïde.
Des résultats parfois paradoxaux.
Parmi les cancers les plus fréquents, accessibles au dépistage et à la prévention, celui de la prostate présente une amélioration de la survie nette à 5 ans qualifiée de « spectaculaire » (90 % à 5 ans en 2002 contre 70 % en 1990) et due « à la fois à une avance au diagnostic du fait du dépistage individuel par le dosage PSA et à une prise en charge plus efficace et plus précoce » (voir ci-contre). Pour le cancer du sein (89 % en 2002 contre 81 % en 1990), cette évolution est « attribuée aux progrès thérapeutiques majeurs réalisés au début des années 2000 et à une augmentation de la proportion des cancers découverts à un stade précoce en lien avec le développement de la pratique du dépistage ». Si une progression de la survie nette est observée dans d’autres cancers fréquents comme le cancer colorectal (57 % en 2002 contre 53 % en 1990) ou le mélanome cutané (87 % vs 84 %), ce n’est pas le cas de celui du col de l’utérus dont l’évolution de la survie nette à 5 ans régresse légèrement (64 % en 2002 contre 68 % en 1990). « Cette tendance est paradoxalement le résultat positif du dépistage par frottis qui existe en France depuis 25 ans. Les cancers diagnostiqués au stade invasif sont donc moins nombreux, mais ils comportent une proportion plus importante de cancers de mauvais pronostic, d’où la diminution de la survie au cours de la période de l’étude », précise le rapport.
Ne pas crier victoire.
« On note quelques cas particuliers, notamment en hématologie où l’on trouve que la survie est plutôt moins bonne que dans le rapport précédent. Cela peut s’expliquer par de nouvelles classifications qui font que les données de survie ne sont probablement pas comparables entre les deux rapports », ajoute le Pr Buzin. « Les résultats sont globalement encourageants puisqu’on observe une amélioration du pronostic pour un nombre important de cancers. Il ne faudrait pas non plus crier victoire en se disant qu’on a réussi à traiter tous les cancers », tempère le Dr Pascale Grosclaude. « Il reste un certain nombre de points assez sombres, avec des cancers de mauvais pronostics qui demeurent difficiles à traiter », à l’image du cancer du poumon dont l’évolution de la survie nette à 5 ans ne progresse que très légèrement (15 % en 2002 contre 14 % en 1990). Le Dr Grosclaude souligne que, contrairement aux hémopathies malignes ou à la leucémie myéloïde chronique où les résultats anticipés par les cliniciens ont été confirmés par les estimations, les progrès dans le cas du cancer du poumon tardent à s’exprimer. « Les cliniciens font état d’une évolution encourageante mais qu’on ne retrouve pas. Deux explications sont possibles, soit les progrès thérapeutiques sont encore trop récents pour apparaître dans les estimations soit ils portent sur une proportion trop faible de malades pour avoir un retentissement réel sur l’ensemble des cas », explique-t-elle.
Et la présidente du réseau Francim de conclure : « Par chance pour nombre de ces cancers, on peut diminuer leur incidence en insistant sur la prévention. Il faut donc continuer à lutter contre l’augmentation de la consommation d’alcool et de tabac, notamment chez les femmes et chez les jeunes. »
L’Institut national du cancer (INCa), l’Institut de veille sanitaire (InVS), les Hôpitaux de Lyon et le réseau Francim publient un nouveau rapport intitulé « Survie des personnes atteintes de cancer en France 1989-2007 », qui montre une amélioration de la survie pour la plupart des cancers. Il reste cependant des localisations de mauvais pronostic qui renvoient à l’importance des actions de prévention primaire. La nouvelle méthode utilisée pour la première fois - estimation de la survie nette - permet de mieux comprendre la surmortalité liée aux cancersNouvelles données sur la survie des cancers.
« IL NE FAUT PAS PARLERde la survie du cancer mais de la survie des cancers », a rappelé le Dr Pascale Grosclaude, présidente du réseau des registres du réseau Francim lors de la présentation la semaine dernière du second rapport sur la survie des personnes atteintes de cancer en France. Réalisé en partenariat avec le service de biostatistique des Hospices civils de Lyon (HCL), l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut national du cancer (INCa), ce rapport porte sur 427 000 personnes, soit tous les nouveaux cas diagnostiqués entre 1989 et 2007, chez les patients âgés de plus de 15 ans, recensés dans 12 départements.
L’étude s’appuie pour la première fois sur un nouvel indicateur de santé publique, la « survie nette » c’est-à-dire survie que l’on observerait si la seule cause de décès des patients atteints de cancer était le cancer. « La survie nette présente moins de biais par rapport à la précédente méthode de calcul sur la survie relative. Elle permet de s’affranchir des autres causes de décès et de mieux comprendre la surmortalité liée aux cancers », résume le Pr Agnès Buzin, présidente de l’INCa. Cette nouvelle méthode, validée par la communauté internationale, constitue dorénavant la référence dans le domaine. La France est le premier à l’utiliser pour fournir des estimations de survie.
Ont ainsi pu être mesurées les survies à 1,3,5 et pour la première fois également à 10 ans après un diagnostic de cancer dans 47 localisations (tous stades confondus). Par rapport aux précédentes estimations de 2007, « le recul est plus important », soulignent les auteurs.
Les résultats mettent en évidence une amélioration de la survie dans la majorité des cancers par rapport à la précédente étude publiée en 2007. Mais elle confirme une forte disparité selon la localisation, avec un taux de survie à 10 ans qui s’échelonne de 1 % dans le mésothéliome de la plèvre à 93 % dans le cancer du testicule. Globalement, les cancers de mauvais pronostic (survie nette à 10 ans inférieure à 33 %) représentent 40 % des cancers chez l’homme et seulement 16 % des cas chez les femmes, tandis que les cancers de bon pronostic (survie nette à 10 ans supérieure ou égale à 66 %) représentent 52 % des cancers chez la femme et seulement 28 % chez les hommes, indique le rapport. Ces moins bons résultats observés chez l’homme s’expliquent essentiellement par la fréquence plus élevée de cancers de mauvais pronostic (cancers du poumon, œsophage, foie…) alors que les femmes présentent une incidence plus élevée de certains cancers de bon pronostic comme le cancer du sein ou celui de la thyroïde.
Des résultats parfois paradoxaux.
Parmi les cancers les plus fréquents, accessibles au dépistage et à la prévention, celui de la prostate présente une amélioration de la survie nette à 5 ans qualifiée de « spectaculaire » (90 % à 5 ans en 2002 contre 70 % en 1990) et due « à la fois à une avance au diagnostic du fait du dépistage individuel par le dosage PSA et à une prise en charge plus efficace et plus précoce » (voir ci-contre). Pour le cancer du sein (89 % en 2002 contre 81 % en 1990), cette évolution est « attribuée aux progrès thérapeutiques majeurs réalisés au début des années 2000 et à une augmentation de la proportion des cancers découverts à un stade précoce en lien avec le développement de la pratique du dépistage ». Si une progression de la survie nette est observée dans d’autres cancers fréquents comme le cancer colorectal (57 % en 2002 contre 53 % en 1990) ou le mélanome cutané (87 % vs 84 %), ce n’est pas le cas de celui du col de l’utérus dont l’évolution de la survie nette à 5 ans régresse légèrement (64 % en 2002 contre 68 % en 1990). « Cette tendance est paradoxalement le résultat positif du dépistage par frottis qui existe en France depuis 25 ans. Les cancers diagnostiqués au stade invasif sont donc moins nombreux, mais ils comportent une proportion plus importante de cancers de mauvais pronostic, d’où la diminution de la survie au cours de la période de l’étude », précise le rapport.
Ne pas crier victoire.
« On note quelques cas particuliers, notamment en hématologie où l’on trouve que la survie est plutôt moins bonne que dans le rapport précédent. Cela peut s’expliquer par de nouvelles classifications qui font que les données de survie ne sont probablement pas comparables entre les deux rapports », ajoute le Pr Buzin. « Les résultats sont globalement encourageants puisqu’on observe une amélioration du pronostic pour un nombre important de cancers. Il ne faudrait pas non plus crier victoire en se disant qu’on a réussi à traiter tous les cancers », tempère le Dr Pascale Grosclaude. « Il reste un certain nombre de points assez sombres, avec des cancers de mauvais pronostics qui demeurent difficiles à traiter », à l’image du cancer du poumon dont l’évolution de la survie nette à 5 ans ne progresse que très légèrement (15 % en 2002 contre 14 % en 1990). Le Dr Grosclaude souligne que, contrairement aux hémopathies malignes ou à la leucémie myéloïde chronique où les résultats anticipés par les cliniciens ont été confirmés par les estimations, les progrès dans le cas du cancer du poumon tardent à s’exprimer. « Les cliniciens font état d’une évolution encourageante mais qu’on ne retrouve pas. Deux explications sont possibles, soit les progrès thérapeutiques sont encore trop récents pour apparaître dans les estimations soit ils portent sur une proportion trop faible de malades pour avoir un retentissement réel sur l’ensemble des cas », explique-t-elle.
Et la présidente du réseau Francim de conclure : « Par chance pour nombre de ces cancers, on peut diminuer leur incidence en insistant sur la prévention. Il faut donc continuer à lutter contre l’augmentation de la consommation d’alcool et de tabac, notamment chez les femmes et chez les jeunes. »
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