Alors que l’équipe d’E. Kwak vient de montrer le profil d’efficacité d’un inhibiteur de la kinase ALK dans le cancer pulmonaire non à petites cellules (lire article), une équipe japonaise identifiait chez un patient deux mutations lui conférant une résistance à ce type de molécule.
Young LIm Choi et coll. ont enrôlé un patient de 28 ans dans un essai thérapeutique par crizotinib, après échec d’une chimiothérapie. Après une phase d’amélioration clinique, au 5e mois, la croissance tumorale a recommencé, de même que l’épanchement pleural. Une analyse moléculaire a été réalisée sur le liquide pleural.
Deux mutations de novo ont été identifiées sur le domaine de la tyrosine kinase EML4 (echinoderm microtubule associated protein-like 4) -ALK (anaplastic lymphoma kinase). Comme les chercheurs n’ont pu mettre en évidence d’ADNc portant ces deux mutations à la fois, ils en déduisent que chacune s’est développée de façon indépendante dans des clones distincts de la tumeur.
New England Journal of Medicine, vol 363, n° 18, pp.1734-1739.
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