L’étude de phase II STIMULI (5), présentée à l’ESMO, évaluait l’intérêt d’une double immunothérapie de consolidation par Nivolumab (12 mois) et Ipilimumab (4 cycles) après une radio-chimiothérapie chez des patients atteints d’un CBPC localisé au thorax. Cette étude a été fermée prématurément faute d’inclusion après seulement 153 patients randomisés sur les 260 prévus. Elle est négative tant sur son critère principal de jugement, la survie sans progression (SSP) que sur la SG. En effet, la médiane de SSP était de 10,7 mois dans le bras expérimental versus 14,5 mois dans le bras contrôle (HR = 1,02 ; 95 % CI, 0.66 à 1.58). La toxicité semblait une explication possible au vu du taux élevé d’interruption de traitement dans le bras expérimental (49 %). Une lueur d’espoir apparaissait dans l’analyse en sous-groupe où les patients traités par radiothérapie bi-fractionnée semblaient cependant tirer un réel bénéfice de l’immunothérapie en consolidation. Cela n’en reste pas moins un nouvel échec de l’immunothérapie dans le CBPC.
Et dans le cancer bronchique à petites cellules (CBPC) ?
Publié le 20/11/2020
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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