Le Collège de la Médecine Générale « se félicite » du rapport de la HAS, qui conclut à un intérêt non démontré du dépistage du cancer de la prostate chez les hommes présentant des facteurs de risque (lequotidiendumedecin.fr du 4 avril). Cette publication, indique le Collège, renforce les conclusions qu’il avait émises le 1er février 2011 dans un communiqué. Le Collège de la Médecine Générale rappelait à l’époque que « le dépistage du cancer de la prostate aboutit à de nombreux surdiagnostics, c’est-à-dire à considérer comme malades des hommes qui n’ont pas et ne développeront pas de cancer ». Il précisait que « la synthèse des nombreuses études disponibles ne permet pas d’affirmer que ce dépistage épargne des décès par cancer de la prostate, ni même augmente l’espérance de vie des patients ».
Le Collège invitait les médecins généralistes à informer clairement les hommes de plus de 50 ans sur les avantages espérés et les inconvénients potentiels du toucher rectal et du dosage des PSA.
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