Les infections sexuellement transmissibles (IST) à Chlamydia sont suspectées d’augmenter le risque de cancer abdominal. Des chercheurs berlinois de l’institut Max Planck ont mis en évidence que la bactérie diminue l’entrée en apoptose et pourrait par ce biais augmenter le risque de cancer.
L’équipe dirigée par le Pr Thomas Meyer a montré que l’infection à Chlamydia assure la survie des cellules de l’hôte en diminuant le taux de p53. La destruction de cette protéine gardienne du génome augmente la survie de cellules mutantes et leur transformation tumorale. Alors que la dégradation de p53 joue un rôle dans les infections à Papillomavirus, le Chlamydia pourrait participer au risque de cancer du col de l’utérus. Le risque de cancer de l’ovaire pourrait être augmenté également, puisque l’infection à Chlamydia atteint profondément les trompes et que le cancer gynécologique est suspecté depuis peu d’avoir une origine tubaire.
Nature Communications, publié le 13 novembre 2014
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