Le lapatinib est une nouvelle molécule qui exerce une inhibition double sur la tyrosine kinase. Son action est en effet dirigée contre les récepteurs 1 et 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER-1 et HER-2). Une étude préliminaire rapportée en 2006 avait porté sur 321 femmes présentant une maladie avancée, évoluant toujours après un traitement préalable comportant du trastuzumab. Elles ont été aléatoirement assignées à recevoir du lapatinib associé à la capécitabine ou de la capécitabine seule. Les résultats en termes d'efficacité ont été nettement en faveur de l’association, sans diminution de la fraction d'éjection ventriculaire gauche supérieure à 20 % (toutes les diminutions ayant été réversibles). Un travail récent a porté sur 1 286 femmes ménopausées dont 219 avaient un cancer du sein métastatique hormonodépendant HER-2+. Un protocole de traitement de première intention associant lapatinib et létrozole, un inhibiteur de l’aromatase, a permis de prolonger significativement la survie sans progression de 35 % et la médiane de survie sans progression de 5,2 mois par comparaison avec le létrozole seul. La toxicité de l’association lapatinib-létrozole est apparue acceptable.
Le couple lapatinib-létrozole évalué en première intention
Publié le 21/06/2009
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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