Les facteurs de croissance des colonies granulocytaires (G-CSF) peuvent prévenir la perte de fertilité masculine suite à un traitement par chimiothérapie ou radiothérapie.
La molécule était jusqu'ici connue pour sa capacité à prévenir les infections chez les patients atteints de certains cancers et stimulant la production de neutrophile par la moelle osseuse. En France, elle est commercialisée sous la forme de solutions injectables sous les noms de Nivestim, Accofil, Neupogen, Ratiograstim, Tevagrastim ou encore Zarzio.
Brian Hermann et son équipe de l'université du Texas travaillent sur la recherche de moyen de relancer la production de sperme des patients. Au cours de leurs travaux, publiés samedi dans « Reproductive Biology and Endocrinology », ils ont noté que les G-CSF stimulaient également la production de nouvelles cellules-souches spermatiques.
Un traitement efficace seulement après la chimiothérapie
Pour parvenir à cette conclusion, ils ont traité des souris mâles par le G-CSF ou un placebo avant ou après les avoir stérilisées à l'aide de l'anticancéreux busulfan. Une prise de G-CSF 4 jours après la prise de busulfan réactivait la spermatogenèse, mais pas une prise avant 3 jours avant. « Cela suggère que le G-CSF pourrait être utilisé comme un traitement rétrospectif de restauration de la fertilité », concluent les auteurs.
Les chercheurs texans vont maintenant passer à l'étape suivante de leur travail : vérifier s'il existe une corrélation entre la prise de G-CSF et la conservation de la fertilité chez des patients qui prennent ce traitement afin de prévenir une infection.
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