Pour la première fois, une immunothérapie anti-PD1, le pembrolizumab, déjà utilisé dans les formes métastatiques, montre son intérêt en traitement adjuvant du cancer du rein localisé, chez les patients à haut risque ou à risque intermédiaire/élevé de récidive.
Dans l'étude Keynote-564, après un suivi médian de deux ans, la survie sans maladie était de 77,3 % avec le pembrolizumab contre 68,1 % sous placebo (p = 0,0010), soit une réduction significative de 32 % des décès et rechutes locales ou à distance (critère principal). Néanmoins, 20 % d'arrêts de traitement ont été observés pour effet indésirable. Il reste à attendre les données à long terme (survie globale, rechutes) afin d'identifier les patients qui en bénéficieraient le plus.
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