UNE équipe américaine (Geert-Jan Boons et coll.) rapporte dans les « Proceedings » de l’Académie des sciences américaine des résultats encourageants obtenus avec un candidat vaccin chez un modèle murin de cancer mammaire. Ce vaccin cible la glycoprotéine MUC1 de surface cellulaire. Comme les humains, le modèle murin développe des tumeurs qui surexpriment MUC1. La glycoprotéine MUC1 associée aux cellules tumorales se distingue de celle des cellules saines par une signature différente en ce qui concerne les hydrates de carbone (chaîne plus courte).
MUC1 a été récemment reconnue par le National Cancer Institute comme une des protéines les plus importantes pour le développement d’un vaccin anti-cancer. Elle est retrouvée dans plus de 70 % des cancers mortels ; de nombreux cancers (sein, pancréas, ovaire, myélome multiple) expriment MUC1 avec une chaîne de carbohydrates plus courte dans plus de 90 % des cas.
Ce vaccin testé chez la souris a permis de réduire de 80 % la taille des tumeurs. Après ces travaux chez la souris, les chercheurs testent l’efficacité de leur vaccin contre des cellules cancéreuses humaines en culture. Si tout va bien, des essais cliniques de phase I pourraient être entrepris en 2013.
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