FILIALE SPÉCIALISÉE CRÉE EN 2010 par le groupe biopharmaceutique français LFB (Laboratoire Français du Fractionnement et des Biotechnologies) CELLfor CURE vient d’inaugurer la première plate-forme européenne permettant une production à grande échelle de médicaments de thérapies innovantes. Elle a, à cette occasion signée un contrat de collaboration avec la société Héma-Quebec ce qui lui ouvrira les portes du marché nord-américain
Cette plate-forme permettra d’accompagner jusqu’à la production industrielle, les projets de R&D innovants de thérapies cellulaires autologues et allogéniques, issus de la recherche publique comme des PME, de rendre la thérapie cellulaire plus accessible aux patients et d’inscrire la filière française sur la scène internationale.
Dotée de huit suites de production indépendantes, le plateau technique des Ulis devrait atteindre à terme une capacité de production de 5 000 lots de thérapie cellulaire par an. Le montant de l’investissement industriel est de 18 millions d’euros.
Cinq médicaments différents de thérapie innovante y sont en cours de développement, dans le cadre du projet C4C soutenu par BPI France et les Investissements d’Avenir et porté par plusieurs partenaires académiques et industriels : entreprises de biotechnologies (Celegos et Clean Cells), l’Établissement Français du Sang à travers ses établissements régionaux Aquitaine-Limousin et Pyrénées-Méditerranée, les CHU de Bordeaux, Nantes, Toulouse, le CHRU de Lille/université de Lille 2, la Banque de Tissus et de Cellules et les hospices civils de Lyon. Les premiers lots à destination des patients , répondant aux normes de « bonnes pratiques de fabrication » (BPF) devraient être produits à la fin de l’année.
L’enjeu des thérapies cellulaires.
Encore émergent, le marché évolue très rapidement, déjà évalué à 5,2 milliards de dollars en 2015, il pourrait atteindre 10 milliards en 2 020.
La thérapie cellulaire vise à restaurer les fonctions d’un tissu ou d’un organe par l’apport de cellules saines obtenues à partir de cellules souches pour remplacer ou suppléer, les cellules défaillantes. Elle ouvre la voie à de nouvelles solutions pour le traitement de nombreuses pathologies (cancers maladies neurodégénératives, diabète, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, polyarthrite rhumatoïde…) Véritable « greffe » de cellules, elle repose sur l’administration de cellules prélevées chez le patient ou chez un donneur puis sélectionnées, mises en culture, traités in vitro avant d’être réinjectées au malade ce qui implique des modèles de production souvent éloignés des schémas de fabrication pharmaceutique ou biotechnologique plus traditionnels.
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