L'ex-coureur automobile, Michael Schumacher est hospitalisé depuis ce lundi après-midi dans le service de chirurgie cardio-vasculaire de l'hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP), dirigé par le Pr Philippe Menasché au côté duquel il a été aperçu par les journalistes du « Parisien ». Pionnier de la thérapie cellulaire de l'insuffisance cardiaque, le Pr Ménasché a mené l'année dernière la première étude clinique évaluant l'intérêt de la greffe de cellules progénitrices cardiaques issues de cellules-souches embryonnaires sur des patients atteints d'insuffisance cardiaque. Il poursuit actuellement ses travaux sur un nouveau protocole de recherche portant cette fois sur le contenu biologique des vésicules des progénitrices issues de cellules IPS.
Michael Schumacher est-il pris en charge dans le cadre de cet essai ? C'est en tout cas ce qu'affirme Jean-Michel Décugis, journaliste au «Parisien», au micro de nos confrères de RTL, évoquant des « sources concordantes ». Selon les informations de France Télévisions, le coureur serait déjà venu à au moins deux reprises à l'hôpital au printemps, à chaque fois sous un faux nom. Interrogé par France Info, Martin Hirsch, directeur général de l'AP-HP, « ne peut ni confirmer ni infirmer cette info » et « invoque le secret médical ».
Un secret médical bien gardé
Michael Schumacher a été hospitalisé une première fois au CHU de Grenoble le 29 décembre 2013, à la suite d'un grave accident de ski. Sorti du coma le 16 juin 2014, il suit une phase de réadaptation au centre hospitalier Vaudois de Lausanne, avant de poursuivre une prise en charge à son domicile. Depuis, les informations sur l'état de santé du septuple champion du monde de Formule 1 sont rares, sa famille et ses proches veillant à ce qu'aucune information sur son état de santé ne soit divulgué, malgré la pression des médias (voir notre article écrit à l'époque sur la manière dont les hôpitaux font face au « barnum médiatique »).
Son avocat a toutefois été forcé, en septembre 2016, de révéler que Michael Schumacher ne pouvait « pas se mouvoir ou se tenir debout, pas même avec l’aide des médecins », à l'occasion d'un procès intenté au magazine allemand « Bunte » qui avait affirmé le contraire un an auparavant.
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