DEUX INFORMATIONS nouvelles sur l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs ont été présentées à San Diego, au 34e congrès de la Société américaine de radiologie interventionnelle. La première est pratique, la seconde du domaine de la recherche.
À partir de la cohorte NHANES, Timothy P. Murphy et coll (Providence) ont attribué à l’indice de pression systolique (IPS) un rôle prédictif au plan cardiovasculaire. Rappelons que l’IPS est un marqueur de d’artériopathie des membres inférieurs. Il est établi par le rapport entre les pressions artérielles systoliques cheville/bras. Inférieur à 0,9 il signe l’affection. Ils ont étudié près de 6 300 hommes et femmes, de plus de 40 ans, indemnes d’affection cardiovasculaire. Parmi eux, 91 % étaient considérés à risque cardiovasculaire faible à modéré selon les critères classiques de Framingham. Pourtant 45 % d’entre eux présentaient soit un IPS anormal, soit un fibrinogène élevé, soit une protéine réactive C élevée. Selon les auteurs l’IPS semble le plus prédictif, par la mise en évidence d’une pathologie infraclinique.
Haute technologie pour la technique d’injection de cellules souches médullaires testée chez l’animal par Frank Wacker et coll. (Baltimore). Pour les protéger du système immunitaire et suivre leur déplacement les cellules souches sont installées dans des capsules en alginate marquées. Mais une fois sur place comment s’assurer qu’elles sont encore en vie ? En les rendant bioluminescentes. Ainsi par scanner le déplacement des capsules est suivi et la viabilité des cellules souches confirmées. Il ne leur reste plus qu’à induire une néovascularisation.
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