Chez le polytraumatisé, il faut prendre en compte l’ensemble des lésions et d’évaluer celles qui peuvent potentiellement engager le pronostic vital. Les fractures du rachis thoracique peuvent être associées à un hémothorax, des lésions pulmonaires ou une dissection de l’aorte. A la charnière thoraco-lombaire, les lésions hépatiques ou spléniques peuvent contre-indiquer le positionnement en décubitus ventral.
Lorsque l’état général et les lésions associées le permettent, il est préférable de stabiliser le rachis dans les 48 premières heures. Une intervention précoce améliore la fonction respiratoire, réduit la durée de ventilation mécanique, les taux de complications pulmonaires secondaires et de mortalité. Elle facilite le nursing en réanimation et réduit la durée de séjour (22, 23).
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