« Vous êtes l’apprenti sorcier des prothèses » a lancé le procureur de la République Jacques Dallest à Jean-Claude Mas, fondateur de la société varoise PIP, avant de requérir mardi dernier une peine de 4 ans de prison ferme, dans l’affaire des implants mammaires frauduleux jugée devant le tribunal correctionnel de Marseille. Le procureur a aussi réclamé une amende de 100 000 euros et une interdiction définitive d’exercer dans le secteur médical ou sanitaire, ainsi que de gérer une entreprise. Jean-Claude Mas encourait cinq ans de prison pour tromperie aggravée et escroquerie.
Jacques Dallest a réclamé pour les quatre autres prévenus, d’anciens cadres de PIP jugés aussi pour tromperie aggravée et escroquerie, des peines de six mois à deux ans de prison ferme.
La procureur a demandé au tribunal de rejeter la constitution de partie civile de l’ANSM, qui avait découvert la fraude lors d’une inspection à l’usine de La Seyne-sur-Mer en mars 2010. Il s’en est remis aux juges pour indemniser les victimes du scandale. Le procès, entamé le 17 avril, se poursuit jusqu’à vendredi avec les plaidoiries de la défense. Le verdict sera mis en délibéré.
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