La prise en charge sur les lieux de l’accident est la même que celle de tout blessé grave ou polytraumatisé. Si le blessé est conscient, le diagnositc de paralysie est facile mais parfois, les lésions associées peuvent masquer un déficit neurologique. Le coma pose un problème de diagnostic. Lorsqu’une intubation précoce est nécessaire, seul le médecin du SAMU pourra renseigner sur l’état neurologique.
Pour une désincarcération et le transport vers un centre spinal, il est important d’immobiliser l’axe craniocaudal afin de ne pas aggraver le déplacement fracturaire et les lésions neurologiques : le rachis cervical est maintenu à l’aide d’une minerve rigide, le tronc est mobilisé en bloc et maintenu dans un matelas coquille.
La lutte contre l’hypotension par perfusion de solutés doit débuter pendant le transport. Le centre hospitalier spécialisé est prévenu par le SAMU afin de préparer son arrivée.
À l’hôpital, la prise en charge sera coordonnée entre médecins réanimateurs, chirurgiens et radiologues. En salle de déchocage, on recherchera en premier lieu les lésions vitales. Un examen neurologique cérébral (score de Glasgow), thoracique et abdominal est effectué. Le blessé est placé sous surveillance hémodynamique et électrocardiographique continue.
Une radiographie de thorax et du bassin et surtout une TDM corps entier ainsi qu’un bilan biologique sont réalisés.
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