Dans la prise en charge du risque cardiovasculaire chez le diabétique de type 2, la bithérapie associant la metformine à un agoniste du récepteur au GLP1 (ar-GLP1) ou à un inhibiteur du SGLT2 (iSGLT2) est intéressante. « Ces nouvelles thérapies sont des traitements de néphroprotection et de cardioprotection à part entière, qu'il faut savoir maîtriser », souligne le Pr Paul Valensi (Bondy).
Les iSGLT2 fonctionnent en prévention primaire et secondaire vis-à-vis du critère insuffisance cardiaque [IC] (uniquement en prévention secondaire pour le critère ischémique). Ils permettent une baisse de 32 % des hospitalisations pour IC. « Dans une population avec IC à fraction d'éjection réduite, les iSGLT2 sont efficaces sur la mortalité cardiovasculaire, sur les hospitalisations pour IC, chez les diabétiques comme chez les non diabétiques et quelle que soit la tranche d'âge, rappelle le Pr Paul Valensi. Par contre, dans des études de vie réelle, un excès d'infections génitales, une tendance à l'excès d'acidocétose euglycémique et d'amputation des membres inférieurs ont été retrouvés sous ISGLT2 ». Quant aux analogues de GLP1, ils s'accompagnent de troubles digestifs, de baisse de l'appétit, de perte de poids et d’une légère chute tensionnelle.
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