Les principales mesures préventives contre le risque de contamination sont l’éloignement des populations, le confinement un lieu sans aération et la distribution de pastilles d’iode. L’administration d’iode a pour but de diminuer le risque de cancer de la thyroïde en empêchant l’iode radioactif de se fixer.
L’exposition aux radionucléides (iode et césium) se fait par voie aérienne ou par l’intermédiaire d’aliments ou de boissons contaminés. La radioactivité naturelle expose à un rayonnement de fond de l’ordre de 2,4 milliseverts par an (12 mSv pour un scanner corps entier et 0,08 mSv pour une radio thoracique).
Lors de l’accident de Tchernobyl de 1986, 116 00 personnes avaient été évacuées (doses reçues supérieures à 100 mSv) et 270 000 avaient été fortement contaminées. Les pathologies observées chez les personnes contaminées ont été surtout le cancer de la thyroïde. La survenue de leucémie et de cancer solide non thyroïdien fait débat. Parmi les pathologies non cancéreuses, on peut citer les cataractes, les maladies cardio-vasculaires et les effets psychologiques.
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