En février dernier, la Haute Autorité de santé (HAS) a actualisé son référentiel de prévention et de dépistage du diabète de type 2 et des maladies qui lui sont associées. En population générale les personnes de plus de 45 ans doivent être dépistées si elles présentent un IMC supérieur ou égal à 28 kg/m2, une absence d’activité physique régulière (30 minutes, 3 fois par semaine), une origine géographique non caucasienne ou migrante ou des antécédents personnels de diabète gestationnel. Les patients ayant un antécédent familial de diabète et ceux ayant un traitement en cours ou un antécédent de diabète induit sont également concernés.
Le dépistage du diabète doit également être effectué en cas de facteur de risque cardiovasculaire (pression systolique›140 mmHg, pression diastolique›90 mmHg ou un taux de HDL cholestérolémie›0,35 g/L).
En cas de pré diabète caractérisé par une glycémie à jeun entre 1,1 et 1,26g/L, un bilan nutritionnel peut être fait a minima par interrogation sur les repas des dernières 24 heures et, au mieux, en utilisant un journal alimentaire sur une semaine. La HAS ne préconise pas de traitement médicamenteux préventif, et se concentre sur la promotion d’une activité physique régulière d’intensité modérée, ainsi que des conseils nutritionnels. Si le patient ne parvient pas à modifier durablement ses habitudes alimentaires au bout de six mois à un an, le recours à un professionnel spécialisé peut être proposé.
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