Le surpoids est le fruit de l’interaction synergique entre inactivité physique et alimentation excessive. Mais, une fois le surplus installé et stocké − l’humain étant programmé pour faire face aux disettes − l’activité physique ne va pas suffire à mobiliser ces réserves excédentaires. Seule la diète peut lancer la machine, le sport arrive ensuite et se place dans la phase d’entretien, de consolidation de la perte de poids (1). Plusieurs études montrent son intérêt dans cette phase d’entretien. Le sport réduit alors le risque de reprise de poids. En revanche, comme l’ont magnifiquement confirmé les études sur les policiers bostoniens, le sport a peu d’intérêt à la phase initiale du régime. Ces policiers avaient été randomisés en régime/exercice vs régime seul, puis randomisé de nouveau après le régime entre exercice physique ou pas. Résultat, les courbes de perte de poids ont été très peu influencées par l’adjonction d’exercice à la phase initiale. A contrario, après la diète l’exercice majore le risque de maintien du poids. CQFD.
(1) LJ Mailing et al. Ex Sport Sci Rev 2019. DOI: 10.1249/JES.0000000000000183
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